Schmilblick_a

Au départ, le Schmilblick, c’est un bidule, un machin, un truc de toute façon incompréhensible parce que soit très compliqué soit beaucoup trop élémentaire et ne servant à rien ou dont on ne sait rien. Ses origine, nom et principes furent inventés dans les années cinquante par Pierre Dac (humoriste de l’absurde et du loufoque, 1893-1975) qui en avait fait un objet purement imaginaire et improbable. En 1969, son invention fut de retour, perdit son « k » et devint le Schmilblic, un jeu télévisé culte présenté par Guy Lux, l’animateur fétiche de l’époque. La règle était simple: le candidat devait deviner le nom d’un objet bien réel et plus ou moins quotidien dont il ne voyait qu’une partie, souvent plusieurs fois grossie. Il posait alors une question à laquelle l’animateur répondait par oui (bingo! il s’octroyait le droit de dire à quoi il pensait ou posait une autre question) ou non et là c’était fini. En 1975, Coluche (humoriste et candidat à la présidentielle de 1981, 1944-1986) restitua son « k » audit Schmilblick dans un sketch parodique devenu très vite aussi mythique sinon plus que son modèle. Le Schmilblick entra petit à petit dans la langue, troqua son « S » majuscule contre une minuscule plus propice à un usage quotidien et il eut même droit à son pluriel. Gageons que son histoire ne s’arrête pas là…

à retenir ici
L’expression faire avancer le schmilblick pourrait se traduire par « aggiungere un tassello al puzzle ».
Dans la citation de Pierre Dac, le nom Fauderche est un clin d’œil à faux-derche, qui veut dire faux-cul, moins familièrement faux jeton c’est-à-dire « ipocrita ».

la petite phrase 1
Le Schmilblick des frères Fauderche est, il convient de le souligner,  rigoureusement intégral, c’est-à-dire qu’il peut à la fois servir de Schmilblick d’intérieur, grâce à la taille réduite de ses gorgomoches, et de Schmilblick de campagne grâce à sa mostoblase et à ses deux glotosifres qui lui permettent ainsi d’urnapouiller les istioplocks même par les plus basses températures. Ça c’est clair, jusque là !
Pierre Dac, Le Schmilblick (d’après un enregistrement audio de 1950)

la petite phrase 2
Sixième candidat – Est-ce qu’on peut pousser le Schmilblick ?
Guy Lux – Oui, pourquoi ?
Sixième candidat – Pour le faire avancer, eh banane !
Coluche, Le Schmilblick

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